Malgré un très fort potentiel lié au patrimoine naturel et culturel, Le Sri Lanka, autrefois Ceylan, reste une destination relativement peu fréquentée par les touristes. L'explication est probablement liée au conflit latent entre les Tamoul du nord venus de l'Inde et le reste de la population cingalaise. Pourtant, l'ouest et le sud de l'île sont considérés comme assez sûrs.
Nous avons séjourné à l'hôtel Unawatuna Beach Resort, à quelques kilomètres au sud de Galle. Situé sur une très belle plage cet hôtel offre un hébergement de qualité.
Les Sri Lankais sont des gens aimables et accueillants mais, dès qu'il sort de son hôtel, le touriste est soumis à la pression, courtoise mais insistante, de toutes sortes de colporteurs de souvenirs et de vêtements attirés par la perspective de gagner quelques centaines de roupies. On est parfois abordé par quelqu'un qui vient vous raconter une histoire, avec un incontestable talent pour l'affabulation, dans le seul but de capter votre attention et, au final, tenter de vous taper de quelques roupies. Tout cela dans un anglais que l'accent cingalais rend difficile à comprendre.
Rien d'étonnant à cela dans un pays où beaucoup de gens peinent à gagner le minimum vital.
La densité de population est une des plus importante du monde, surtout dans l'ouest et le sud. Les zones urbaines donnent une impression générale de délabrement et d'anarchie mais dès que l'on en sort, la campagne est superbe.
Le temps malheureusement maussade nous a contraints à limiter nos excursions. Nous avions prévu une randonnée dans la réserve de forêt pluviale de Sinarajia mais on nous l'a déconseillé. La pluie et les sangsues risquaient de transformer la ballade en cauchemar. A la place nous sommes allés faire un safari dans la réserve d'Udawalawe, réputée pour ses éléphants sauvages.
Les autres excurtions se sont limitées à une visite de la ville de Galle et de son fort construit par les anciens colons hollandais et à une après-midi de shopping à Hikkaduwa, station touristique ancienne et réputée, à 30 km au nord de Galle.
Nous avons été frappés par l'importante circulation, assez déroutante pour un européen soumis à un code de la route strict et contraignant.
Rien de comparable au Sri Lanka. Les véhicules de toute nature forment un étrange ballet dont les règles nous échappent totalement. Heureusement le tracé des routes limite naturellement la vitesse (nous avons mis 5 heures pour parcourir les 140km séparant l'aéroport de l'hôtel) sans cela le pire serait à craindre. Mais à notre grand étonnement nous avons passé une vingtaine d'heures sur les routes sans voir un seul accident, ni même un chien écrasé. Et pourtant... les chiens... les vaches... se baladent n'importe où sur la chaussée, quand ils n'y dorment pas tout simplement ; les vélos traversent devant les voitures ; les bus foncent avec un culot incroyable ; les tuk-tuks et les voitures se doublent, se frôlent, se rabattent in extremis ; le klaxon est aussi important que le moteur ; une panne de klaxon et c'est la mort ! Autre sujet d'étonnement : la quasi absence de la police sur ces routes.
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